Historique
(video : Meggie Schneider)
HISTORIQUE DE LA STRUCTURE :
À sa création en 1988 La Revue Éclair organisait des soirées de spectacles de formes brèves dans des lieux non théâtraux : Ménagerie de Verre, Crédac à Yvry, galerie Emmanuel Perrotin.
Ensuite, La Revue Éclair a élargi son activité à la production de vidéos de création, puis à la production de spectacles. La Revue Éclair se veut d’être à l’instar d’un revue littéraire, une structure d’échange, de création, et de pollinisation.
La Revue Eclair est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France et la Région Ile-de-France. La Revue Éclair bénéficie du dispositif de résidence artistique du Conseil départemental de Seine Saint Denis pour son travail sur les sports de combat.
En 1995, La Revue Éclair a produit Le Gala du Grand Théâtre de l’Oklahoma, saga familiale fantaisiste, vrai/faux théâtre amateur écrit et mis-en scène par Stéphane Olry, présenté au Théâtre de l’Île Saint-Louis à Paris, minuscule boîte à bonbon avec rideau de scène en strass, ancien théâtre ésotérico-érotique-travesti.
En 1996, c'est Une chambre sans fenêtre du trés regretté Jacques Doazan. Rencontre improbable entre un salarié depressif et un solitaire qui tout les soir invite un inconnu à partager avec lui une bouteille de vin de Cassis. Le spectacle est créé dans une mise en scène de Stéphane Olry à la Ménagerie de Verre à Paris.
En 1997, Corine MIRET ET stéphane OLRY signent leur premier spectacle en commun Des Voix dans la Maison d'Orient, et en confient la mise en scène à Xavier Marchand. Ce spectacle écrit à partir des objets rapportés par des réfugiés du Proche-Orient est présenté d'abord au Théâtre des Bernardines à Marseille puis au Théâtre de l'Échangeur (Bagnolet).
En 1999, est présenté la première de Nous avons fait un bon voyage, mais de Stéphane Olry et Corine Miret au théâtre de L’Aire Libre à Saint-Jacques-de-la-Lande. Prenant la forme d'une conférence sur une collection de cartes postales trouvées, le spectacle est repris au Théâtre de la Cité Internationale. Nous avons fait un bon voyage, mais a été a été joué cent soixante fois depuis lors en France et à l’étranger. Nos recherches d'auteurs de cartes postales sur minitel, nos transactions en centaines de francs donnent un aspect désuet et ringard aux deux conférenciers que nous sommes qui nous réjouissent autant que notre public.
En mars 2002, en collaboration avec Clotilde Ramondou, Corine Miret et Stéphane Olry conçoivent Le salon de lecture produit par la Grande Halle de la Villette.
Douze séances d’un cycle consacré aux « Savoir-vivre » sont présentées tous les derniers dimanches du mois jusqu’en mars 2003, dans un dispositif permettant au spectateurs de s'assoir, s'allonger, boire le thé en écoutant les lectures.
La Revue Éclair crée en octobre 2002 au Théâtre Garonne La Vita Alessandrina Avant Projet Définitif de Stéphane Olry , mis en scène par Xavier Marchand, joué ensuite à Paris au Théâtre de la Cité Internationale dans le cadre du Festival d’Automne 2002 à Paris.
Ultime réunion de présentation d'un ambitieux projet culturel (construire une tour où seraient rassemblés les 1000 souvenirs de l'auteur concernant le proche-Orient, La Vita allessandrina est finalement un tombeau, celui du passé des communautés levantines d'Alexandrie inspiré par la figure de Bernard de Zogheb, dandy qui écrivit douze opéras en italien macaronique sur des airs de variété.
En septembre 2003, en réponse à une commande du Conseil Général des Bouches-du-Rhône pour les journées du patrimoine à La Revue Éclair, Stéphane Olry écrit et met en espace Le Musée est le temple des Muses. Neuf muses incarnée par neuf interprètes barbus disent neuf monologues dans neuf salles du Museon Arlaten, musée fondé par Frédéric Mistral.
En juin 2004, aprés avor retrouvé dans un coffre les archives de son grand-père, officier de cavalerie, Stéphane Olry écrit le récit de ses investigations dans ces archives et la mémoire du 20° siècle de sa famille paternelle.
La Chambre noire de Stéphane Olry est créé à la Villa Gillet à Lyon, dans une mise en scène de Corine Miret.
Lors de cette même résidence à Lyon, Corine Miret crée son premier solo Eniroc Terim sous une forme de questionnement autobiographique : Que reste-t-il d’une expérience de 30 ans de pratique des danses classique, contemporaine et baroque ?
« …La gravité diffère de la décence et de la dignité,
en ce que la décence renferme les égards que l'on doit au public,
la dignité ceux qu'on doit à sa place,
et la gravité ceux que l'on se doit à soi-même. »
« article gravité » - Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
Le Mercredi 12 mai 1976, les footballeurs de l'équipe de Saint Étienne affrontaient à Glasgow le Bayern de Munich en finale de la coupe des cubs champions. Que reste-il de cet évènement dans la mémoire des stéphanois ? Quelle place occupe le club dans la vie de la cité? Quelle est le tissu de la vie des supporteurs?
Mercredi 12 mai 1976 est écrit par Corine Miret et Stéphane Olry à partir de 42 entretiens avec des supporters des Verts. Le spectacle est créé à Saint Étienne en juin 2005 dans la cadre de la Biennale de la Ville/Les Transurbaines en co-production avec la Comédie de Saint-Étienne.
À partir de 2006, Yves Chevallier est nommé directeur du Château de La Roche-Guyon. Il invite La Revue Eclair à y résider. Plusieurs spectacles seront les années suivantes créés dans ce cadre insolite.
Le premier, Treize semaines de vertu, est écrit par Stéphane Olry inspiré par un chapitre des mémoires de Benjamin Franklin où ce dernier raconte avoir inventé un exercice de treize semaines pour devenir vertueux. Stéphane Olry décide de pratiquer cet exercice. Le spectacle est le compte-rendu de ce voyage de trois mois au pays de la vertu. Ce spectacle a été repris aux Archives Nationales dans le cadre du Festival d'Automne à Paris 2007.
En 2007, Xavier Marchand et Stéphane Olry interrogent les habitants de La Roche-Guyon sur leurs habitudes de lecture : où et quand lisez-vous? Comment rangez-vous vos livres? Comment les acquérez-vous? La lecture, ce vice impuni écrit par Stéphane Olry prend la forme d'une déambulation dans le château où les spectateurs découvrent dans chaque salle un univers de lecture.
En 2009 et 2010 Sandrine Buring et Stéphane Olry se rendent régulièrement à l'hôpital pour enfants polyhandicapés de La Roche-Guyon afin d'y donner des ateliers de danses contact et interviewer le personnel.
Aprés leurs créations au châteayu de la Roche-Guyon et au Théâtre de l'Aquarium, Le diptyque formé par ces deux spectacles a été présenté à La Chartreuse de Villeneuve-les-Avignons dans le cadre de la 66° édition du festival d'Avignon.
En 2015, la traduction anglaise D(are) + Here be lions a été porté sur la scène du Coronet à Londres, dans le cadre de Theatre of Europe.
Thierry Roisin, directeur de la Comédie de Bethune nous invite en 2008 à créer un spectacle inspiré par le "territoire du théâtre". Corine Miret décide alors de partir seule dans un village de l'Artois. Elle rompt tous ces contacts avec Paris, et pendant sept semaine, elle observe les rencontres qu'elle fait dans les lieux public. Sa mission est d'organiser à l'issu de son séjour un dîner avec tous les inconnus rencontrés lors de ce Voyage d'Hiver.
Le spectacle écrit par Stéphane Olry à partir de cette expérience est repris en 2009 au Théâtre de l'Échangeur et en 2010 au Théâtre Paris-Villette.
Entre le 14 juillet 2009 et mai 2011 La Revue Éclair envoie sept arpenteurs marcher le long du méridien de Paris entre Dunkerque et Barcelone sur les traces des astronomes Delambre et Méchain qui l'arpentèrent durant la Révolution Française afin d'en déduire la dimension du mètre universel
.
Les Arpenteurs, écrit par Stéphane Olry à la Chartreuse de Villeneuve les Avignon est la geste rendant compte de cette expérience.
Il est créé au Théâtre de l'Aquarium en novembre 2011 avant d'être repris en 2012 au Théâtre Brétigny où la Revue Éclair était en résidence à l'invitation de Dominique Goudal.
Une mariée à Dijon est un des rares textes porté à la scène par La Revue Éclair qui ne soit pas de Stéphane Olry ou Corine Miret. MFK Fisher n'a écrit que sur la la nourriture, la cuisine, la gastronomie.
Le spectacle raconte deux rencontres décisive pour l'auteur avec un serveur du restaurant Les trois faisans à Dijon.
Peut-être y a-t-il dans le fait de donner tant d'importance à ces instants fugitifs, presque dérisoires, ces rencontres avec un serveur, personne souvent considérée comme inivisible, une forme de manifeste politique qui nous uni avec Mary-Frances Kennedy Fisher.
Le spectacle prend la forme d'un repas où sont conviés les spectateurs. Il a été créé à l'Échangeur (Bagnolet) en janvier 2014. Il a été repris ensuite sous une forme d'un simple duo à La Scène-Thélème, resaturant gastronomique et théâtre.
Entre 2011 et 2014, Stéphane Olry tient le journal de ses rencontres quotidiennes avec une jeune femme à une terrasse de café. Le contrat de leur relation est de n'échanger jamais adresse internet ou numéro de téléphone, mais de se fixer des rendez-vous par cartes postales pour se retrouver ailleurs qu'au café : au Lutétia, sur les bords du canal de saint denis, sur la place saint Marc une nuit de solstice. Le texte de ce journal est traversé par celui par casanova de son plus grand amour : Henriette rencontrée alors qu'elle fuyait sa famille habillée en soldat.
Tu oublieras aussi Henriette créé à l'Échangeur a été repris à l'Aquarium en 2015.
LES HABITANTS DU BOIS
Pendant trois ans, La Revue Éclair a été associée au Théâtre de l'Aquarium pour une Les Habitants du bois, un projet d'exploration du bois de Vincennes.
Quatre artistes ont habité successivement une saison chacun dans le studio du Théâtre de l'Aquarium : Johnny Lebigot (plasticien), Jean-Christophe Marti (compositeur), Corine Miret (Chorégraphe), Stéphane Olry (auteur). À l'issue de leur habitation, ils sont chacun produit une œuvre : installation plastique pour l'autre, drag requiem pour l'autre,
12 - Bercement
promenades en intérieur et en extérieur pour la troisième... Les Habitants du bois feuilleton théâtral en sept chroniques fantasques écrit par Stéphane Olry a clôturé l'ensemble du cycle en avril 2017.
LE CERCLE
Depuis 2015 la Revue éclair est en résidence de création en Seine Saint Denis pour un projet d'exploration des sports de combats dans ce département.
En 2016 en réponse à une commande de la Commune (CDN d'Aubervilliers), Stéphane Olry et Corine Miret ont imaginé de déplacer un entrainement des lutteurs des Diables rouge (club de bagnolet) dur le plateau du théâtre, accompagné d'un monologue de Corine Miret La Tribu des Lutteurs.
Cliquer ici pour visualiser le teaser de La tribu des lutteurs
En 2017, aprés un an de pratique de la boxe dans un club de femmes de Kick Boxing au Blanc-Mesnil, Corine Miret a écrit Mercredi dernier, mis en scène par Stéphane Olry. Ce solo, est présenté avec le théâtre de la Poudrerie dans 25 appartements de Seine Saint Denis.
Actuellement, Corine Miret et Stéphane Olry mène une enquête sur la violence dans la boxe auprés des jeunes boxeurs et boxeuses du Boxing Beats, club de boxe anglaise d'Aubervilliers.
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