Le Théâtre de la Poudrerie, le théâtre des habitants, dirigé par Valérie Suner, est basé à Sevran.
Sevran, ville de plus de 50 000 habitants, ne dispose pas d’équipements culturels reconnus et subventionnés par l’Etat, la Région ou le Département. Le Théâtre de la Poudrerie, par sa volonté d’amener des propositions artistiques au plus près des habitants, à leur domicile, dans leurs quartiers, a pour ambition de pallier cette absence en inventant des dispositifs artistiques et culturels de qualité avec et pour les habitants.
C’est grâce à l’absence d’équipement culturel sur le territoire que le Théâtre de la Poudrerie a mis tant d’énergie à inventer de nouvelles formes, et à développer son activité de théâtre à domicile et de grands projets participatifs dont le pilier n’est pas un lieu, mais la rencontre entre habitants et artistes.
Les réunions du Théâtre avec les habitants, les répétitions des artistes, le stockage des décors, les ateliers de pratique artistique… sont pour l’instant accueillis dans différents espaces de la Ville de Sevran: service culturel, salle des fêtes, espace François Mauriac (Conservatoire), maisons de quartier, bibliothèques…
La devise du club, que les enfants scandent au début et à la fin de chaque séance sont : Respect, Intégrité , Courage, Travail, Patience, Humilité.
Beaucoup de succès pour cette initiative qui incite les enfants, filles et garçons à apprendre les règles du JJB et du grappling, du corps à corps, dans le respect de l'autre.
Esprit Libre est un club de boxe pieds-poings à Blanc-Mesnil.
Cette saison 2016-2017, étaient proposés une section enfants (Kick-Boxing et Muay-Thaï) et une section femmes (Full Contact, Boxe Française, Kick Boxing)
L'assocation a été fondée par Paly Dembélé, champion de France de Kick-Boxing en 2010, médaillé de bronze aux mondiaux de boxe française en 2011. Elle s'appelait auparavant le BMS Fightint Club.
L'association compte cette saison179 adhérents : 100 enfants et 79 femmes.
La section féminine, montée à l'initiative de Paly Dembélé, et dont c'est la troisième saison, n'a cessé de voir ses effectifs augmenter sans aucune publicité que le bouche à oreille. D'autres clubs proposent des cours pour femmes mais dont les entraineurs sont des hommes.
Paly souhaitait monter une section boxe loisir pour femmes où les entraineures seraient aussi des femmes. Il a fait appel à Neïla Ben Châabane qu'il connaissait du CMASA (club de boxe à Aulnay-sous-Bois) et à Farah Ouali pour commencer la première année. Auxquelles se sont jointes ensuite Miriame Fellag puis Alice Betterki qui a passé ses diplomes d'entraineur récemment.
Vous pouvez voir en cliquant sur ce lien, le site de l'association :
Vous y voyez Neïla, Paly, Alexis et Brandome qui entrainaient les enfants.
La saison prochaine, le club se concentre sur la section féminine. Les enfants qui s'entrainaient là avec Alexis, Brandome et Laura rejoindront pour ceux qui le peuvent le club de boxe thaï : Le DEREK boxing à La Courneuve.
Neïla Ben Châabanne et Farah Ouali, entraineures de la section féminine d'Esprit Libre.
Si l'essentiel des femmes qui suivent les cours sont en loisirs, certaines participent aux compétitions. Noémie Gressin est l'une d'elle.
Quelques photos de certaines boxeuses, prises par Fred Chapotat :
Noémie Gressin @ Fred Chapotat
Kamilya Nahi, qui pare l'attaque d'un middle kick de Noémie Gressin @Fred Chapotat
Sara Betterki @Fred Chapotat
Farah Ouali, entraineure. @Fred Chapotat
Miriame Fellag, entraineure, avec Noémie Gressin. @Fred Chapotat
Chloé. @Fred Chapotat
Corine Miret. @Fred Chapotat
Miriame Fellag, entraineure. @Fred Chapotat
Khadija Ziadi. @Fred Chapotat
Noémie Gressin et Sara Betterki. @Fred Chapotat
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Rédigé par Sébastien le . Publié dans Présentation.
La Seine-Saint-Denis est historiquement un territoire de création artistique (équipements nationaux, équipes artistiques de grande qualité, recherche et renouvellement des publics) et sa politique culturelle est fondée sur l ‘accessibilité et la sensibilisation aux œuvres pour le plus grand nombre.
Dans ce cadre, le dispositif des résidences artistiques, initié de façon volontariste depuis plus de 15 ans, démontre au fil des ans sa pertinence. Les résidences, espaces d ‘expérimentation, contribuent à l ‘invention et au renouvellement des politiques culturelles du département.
La politique départementale de résidences, développée en transversalité avec d ‘autres directions départementales (politiques éducatives et sociales notamment) se développe autour de plusieurs lignes directrices :
- Accompagner les créateurs en vue de structurer une offre artistique et culturelle Les résidences contribuent à soutenir les équipes ou artistes émergents ou expérimentés et donc à enrichir l ‘offre culturelle sur le territoire, et à l ‘irriguer (en s ‘appuyant sur les équipements culturels) de propositions artistiques et d ‘actions culturelles originales.
- Favoriser l ‘équilibre territorial et développer la coopération culturelle des territoires Les résidences constituent un outil d ‘aménagement culturel du territoire du fait de leur caractère souple et mobile. Elles favorisent également la transversalité entre services ou équipements à l ‘échelle d ‘une même ville ou de plusieurs (résidences départementales) et la mutualisation des projets.
- Affirmer la priorité de l ‘élargissement des publics : renforcer l ‘action culturelle, l ‘éducation artistique et les pratiques en amateur La rencontre entre la création et les publics est au c¦ur de ce dispositif. Les résidences constituent un des outils pertinents de développement et d ‘élargissement des publics, à partir du moment où elles expérimentent une relation différente des artistes et des équipes artistiques aux publics sur une durée longue.
Les résidences de création/diffusion/action culturelle:
- Les résidences classiques C ‘est sur ces résidences que s ‘est fondée la politique culturelle du Département. Elles font l ‘objet d ‘une charte et sont définies de manière concertée entre le Département, un artiste et un équipement culturel ou une ville autour de trois objectifs : création, diffusion et actions en direction des publics les plus larges.
D‘une durée allant de 6 mois à 3 ans selon les champs artistiques, les résidences permettent d ‘offrir aux artistes un espace-temps et des conditions de production indispensables au travail de création. Elles sont également l ‘un des outils déterminants de la rencontre des artistes avec les publics et peuvent se réaliser dans des lieux variés (médiathèques, centres culturels, théâtres, scènes de spectacle, sites patrimoniaux, centres de loisirs, structures d ‘aide sociale à l ‘enfance ou festivals).
- Les résidences à rayonnement départemental Portées par les lieux labellisés/conventionnés, ces résidences ont les même objectifs que les résidences classiques mais rayonnent au-delà de leur ville d ‘implantation et doivent permettre de mutualiser des moyens autour de projets d ‘envergure qui ne peuvent être portés par un seul lieu. Ces résidences permettent aussi d ‘irriguer d ‘une présence artistique, un territoire dépourvu d ‘un équipement structurant. Elles sont aussi l ‘occasion de croiser et de partager des pratiques professionnelles et encouragent la circulation des publics.
Christine Colinet Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis Direction de la Culture, du Patrimoine, du Sport et des Loisirs Chargée de mission théâtre 01 43 93 93 66 Nouvelle adresse à partir du 28 avril 2015 225, rue Paul Vaillant Couturier Immeuble Papillon 3ème Étage - Hall B 93006 BOBIGNY