Rédigé par Corine le . Publié dans Fil rouge.

Repérages au Boxing Beats 2014 - 2015

Gala du Boxing Beats d’Aubervilliers


Vendredi 25 avril 2014 : Gala du Boxing Beats à l'espace Fraternité d'Aubervillers

affiche gala boxingbeatspoursite

C'est le premier gala de boxe auquel nous assistons. C'est dans un Magic Miror, pas loin du canal de Saint Denis. Comme dans un cabaret nous sommes assis dans des loges où on nous apporte à manger.

À notre table : Agnès Muller (du service sport du Conseil Général du 93, Sylvère Chamoin (chef de service achat au consortium Stade de France), Hassen (prépare Roland-Garros catégorie plus de 50 ans), Véronique Aubert est passée (chargée de communication au théâtre d’Aubervilliers), Bourette (qui fait les costume de la Revue Éclair), Stéphane et moi.

Nous rencontrons : Martial Byl (directeur de la jeunesse et des sports d’Aubervilliers), Said Bennajem (directeur du Boxing Beats)

Entre les séries de combat, nous assistons à un défilés de mode entre les tables,  une démonstration de danses berbère accompagnée par un fanfare marocaine,

À la fin, une chanteuse lyrique chante sur le ring tandis que la salle se vide. Nous sommes une demi-douzaine à nous rapprocher pour l'écouter.

Nous avons assisté à 13 combats (cadets, juniors, seniors et différentes catégories de poids, 10 hommes et 3 femmes).

Pour lors d'un des derniers combats de la soirée, Sarah Ourahmoune, la médaillée olympique remonte sur le ring pour la première fois depuis son arécent accouchement. Plus tard, elle vient saluer notre table, son minuscule bébé dans les bras.


Mardi 20 mai 2014 : Entrainement au Boxing Beats d’Aubervilliers

Par le poing naît l’espoir, par l’espoir naît l’histoire : la devise du club est tagée sur un mur de la salle d'entraînement.

De 18h30 à 20h30 : entrainement des compétiteurs par Sounil Louazani

Nous discutons  avec un autre entraineur : Hamed Herkati en regardant l'entrainement. Il dit avoir fait tous les sports de combat, et que seule la boxe donne cette excitation.

Les compétiteurs s’entrainent tous les jours. Deux filles sont  là (l'une est Juliette de Swarte). Environ 15 garçons s'entraienent aussi. Il faut dix ans pour former un bon boxeur dit Ahmed.

boxeuse dossounilpoursite

Je regarde un  jeune junior s’entraîne avec les seniors.

Le cours commence par des courses autour du ring pour l'échauffement. Puis les boxeurs répètent des enchaînements de coups.  Ensuite, une série d'assauts. Et enfin, pompes, gainage, étirements

Une sono joue de la  salsa en permanence.  La sonnerie de la minuterie rythme le cours.


Vendredi 13 juin  : Entrainement Boxe au Boxing Beats d’Aubervilliers

(Par le poing, naît l’espoir, par l’espoir naît l’histoire)

Nous assistons d'abord au cours de boxe éducative des enfants (11 à 15 ans). Il est donné  par Deva Raymond

Nous rencontrons  la présidente, Natacha Lapeyroux qui boxe depuis 2 ans dans ce club et est présidente depuis 1 an. Elle anime par ailleurs un trés intéressant blog sur la boxe féminine.  Elle écrit une thèse sur la présentation des femmes dans le sport à la télévision.

La minuterie commence à sonner :  quelques échauffements, des enchaînements de coups (2 direct avant, 1 direct arrière, crochet avant)

« la boxe c’est comme les échecs, c’est de la stratégie », « tu dois pas avoir peur des coups » dit Deva.

petitgarcon casquerougepoursite

Au début on s'entraine sans gants. Quand on est échauffé, on met les gants et on passe sur le ring.

À la fin ducours Deva propose un parcours dans la salle  : on enchaîne des coups contre trois poteaux,  puis face à l’entraîneur, et enfin sur les sacs.

Les trois garçons pratiquent depuis 1 ou 2 ans. Ils viennent trois fois par semaine. Ils se présentent aux compétitions

Deva les accompagne alors. (le dimanche, la pesée est à 8h et ça finit souvent à 19h)

Deva a arrêté la boxe en 2000. On perd des neurones dit-il. A son époque,  tout le monde s’entraînait ensemble quelque soit son  niveaux.

L'entraînement des compétiteurs commence à partir de 17h30

C'est Said qui le dirige.

Sont présents quatre garçons, et deux  filles (Juliette et Natacha).

D'abord, un parcours de renforcement musculaire et cardio : abdos, pompes, pas chassés avec un qui guide et l’autre qui suit, lancers ballons, faire tourner cercle de fonte, élastique aux bras etc

Puis les assauts. La boxe corps à corps me fait penser à la danse

Un miroir est installé comme dans un cours de danse. Il sert pour faire du Shadow boxing, boxer contre son ombre.


Jeudi 15 janvier 2015 : Entrainement au Boxing beats

Entraînement des compétiteurs de 18h30 à 20h30.

Les compétiteurs s’entraînent pour les élimininatoires pour les sélection au 1/8è de finale des championnats de France.  La compétition aura lieu dimanche prochain  à Argenteuil et le week-end  prochain dans un lieu à préciser, (à Saint-Ouen  peut-être?).

Le photographe du journal d’Aubervilliers (Ounil) est là.

Nous regardons les filles s’entraîner par séries de quatre rounds :

-Mayli Nicar contre Yacine

boxeuseSounil pour site

-Juliette de Swarte (Championne de France 2013 en pré-combat sénior) contre Sydney

-Fatima el Kabous (Championne de France 2006 et 2007 en boxe éducative) contre Christelle pendant 2 rounds puis contre Stelly Fergé (Championne de France 2009 boxe éducative) pendant 2 rounds

-Christelle contre Stelly Fergé pendant 2 rounds

Puis Sounil coache un garçon tandis que Sait coache Julien Frégé

Les deux entraineurs ont les pattes d’ours et font faire des enchaînements de coups répétés

Ceux qui ne sont pas sur le ring sautent à la corde, boxent sur les sacs, font des abdos, répètent des enchaînements de coups.

On entend  le bruit métronomique de la corde à sauter, les sonneries de la pendule, les coups sur les sacs, les coups sur l’adversaire, les instructions de l’entraîneur (varie le rythme ! c’est toi qui impose ton rythme, pas l’adversaire ! la boxe c’est trois coups ! ne recule pas ! boxe ! les arbitres seront favorables à celui qui prend l’initiative ! ne lâche pas !)

julien saute cordepoursite

Le boxeur Julien Frégé est comédien. Je l'avais croisé à La Métive en juillet 2010 lorsque je faisais la logistique de Jean-Christophe qui marchait le long du méridien de Paris.


Championnats pré-nationaux de boxe anglaise au Complexe Sportif Jean Jaurés à Argenteuil

J'y vais le samedi après-midi.

J'arrive à 15h, et redépartirai à 17h.

L'entrée coûte cinq  euros.

Le caissier me pose un tampon invisible sur la main que le vigile à l’entrée éclaire avec une lampe qui le fait apparaître.

Deux salles : une salle avec deux rings où on lieu les combats. Dans la seconde  salle les boxeurs s’échauffent, attendent, laissent leurs affaires.

C'est là que sont affichés les tableaux de passage

.tableau des passages pre nationaux 17 janvierpoursite

Une buvette avec des gâteaux fait maison par les membres du club d’Argenteuil.

La salle est petite, il y a deux rangées de chaises qui font face aux deux rings.

Je vois 8 combats sur le ring B. Les combats sont en 3 rounds de 3 minutes. Les combats sont gagnés soit par abandon de l’un des combattants, soit par décision (unanime ou non) des juges. Le speaker annonce les noms des combattants, le club d’où ils viennent, la catégorie de poids, le directeur de combat. Il annonce le nom du vainqueur à la fin.

À chaque fin de pause il dit : « Soigneurs dehors !» (au début j’entendais : "Soigneurs d’Or ! ")

Je regarde combattre Claude Parizy (Enzo). Je  le reverrai la semaine d’après à L’Ile Saint-Denis, sa mère exécute une véritable danse autour du ring quand il boxe. Les coups sont impressionnants.

Je regarde  Julien Frégé du Boxing Beats contre Dylan Coquillat du Ring Giennois. Catégorie moins de 60kg. Julien gagne par décision des juges. Il s’en prend quand même plein la tronche ! en règle générale, ils se prennent pas mal de coup. Mayli Nicar l’encourage pendant tout le mach : « allez Julien !» Elle a une voix incroyable.

Julien Frege avant lannonce de sa victoire 17 janvier 15recadreepoursite

Je quitte avant le combat de Lounis Maouchi (qui gagnera). Ils combattront à nouveau le lendemain : Julien perdra et Lounis gagnera


Samedi 24 et dimanche 25 janvier 2015. Championnats de boxe complexe sportif de l’Ile de Vannes sur l’Ile Saint-Denis

Samedi :

Sébastien y va samedi et dimanche, Stéphane passe le samedi, et moi aussi de 17h à 20h30.

Immense salle d’architecture pure style 70 flamboyant. Les deux rings paraissent paumés dans le lieu. La salle est glacée.

Je croise deux jeunes filles sur la route pour venir, dont une fait de la boxe française dans la banlieue sud. Elles viennent « pour voir ».

Les vigiles sont débordés et finissent par laisser les spectateurs quitter les gradins pour s'agglomérer autour des rings, comme l'impose désormais le plan Vigipirate.

J’arrive pour le combat de Lounis Maouchi (catégorie 69kg), qui boxe bien. Pourtant, les juges donnent son adversaire vainqueur. Said est dépité, Sounil énervé. Personne ne comprend. D’autres combats auront lieu dans l’après-midi qui donneront lieu à des contestations des décisions arbitrales. Un entraineur crie aux juges  : « Vous dégoûtez les jeunes de la boxe ! » Un homme trouve qu’il vaut mieux faire du MMA (parce que la triche est moins possible).

Clément Oppenot du BB (catégorie 91 kg) gagne. (alors que je pensais qu’il ne gagnerait pas) Il n’était pas vraiment dedans. Sounil l’engueulait. Je revois Enzo dont la mère danse autour du ring, tape du pied comme dans un flamenco.

Deux boxeuses ile st denispoursite

Pour les filles :

Je vois les combats de :

Juliette de Swarte du BB(catégorie 48 kg) contre Sabah Ghades. Juliette perd.

Sabah se fait engueuler par son entraineur : « Tu veux pas le gagner ce combat ?, alors pourquoi tu montes sur le ring ? », « tu dors, là, tu dors ? », « réveille-toi ! »

Fatima el Kabouss du BB (catégorie 54 kg) contre Ludivine Lasnier.

Fatima gagne. L’entraineur de Ludivine est furieux, il la fait descendre du ring avant la décision des juges. Said la convaint de remonter sur le ring pour l’annonce de la décision. Le mari de Fatima est là avec leur bébé.

Stelly Fergé du BB (catégorie 57 kg) contre Julie le Galliard. Stelly n’est pas dedans. Sounil est fou : il l’engueule pour lui donner la pêche. Elle recule. J'ai l'impression  que son adversaire a sa mère et son grand-père pour entraineurs.

deux boxeursarbitre ile st denispoursite

Je note les instructions des coaches : « ça fait pas mal les coups ! », « ta garde ! », « monte tes mains ! », « lève ta garde ! », « avance !, « gauche, droite, gauche ! », « trois coups ! », « c’est maintenant ! », « à distance ! », « continue comme ça ! », « tu gagnes avec ton direct, Jeremy ! », « gauche, crochet gauche ! », « t’as que ça à faire j’te dis ! », « garde ta distance ! », « travaille en ligne ! », « bouge, bouge ! », « passe ton bras arrière ! », « avance, avance ! », « en bas, en haut ! », « monte ta garde ! », « vas-y, travaille ! », « impose ta boxe ! », « impose ton style ! », « ton crochet, met-lui ! », « la première, fais mal la première ! », « la laisse pas t’accrocher ! », « attend qu’elle arrive ! », « fais-là reculer ! », « tout de suite, tout de suite ! »,« travaille, travaille, travaille ! »

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Je croise Natacha (la présidente du BB qui arrive juste après le combat de Sounil), les trois entraineurs (Said, Sounil et Hamed), les autres combattants du BB. Un homme qui anime le club photo tous les mardis au BB (David Molina). (l’autre animateur du club photo est Walter, un allemand, buraliste et photographe amateur passionné de sport/ info donnée par Agnès Muller) Un vieux monsieur voûté, l’Équipe sous le bras, avec un beau sourire,qui suit tous les combats et connaît tous les boxeurs du BB. Il me dit qu’il suit le BB ?

Je quitte le lieu après être allée aux toilettes : pas chauffées, sans papier… les sportifs sont dans des conditions assez terribles !)

Dimanche 25 janvier 2015 :

Je vois un nouveau combat de Lounis Maouchi, qu’il remporte haut-la-main.

Fatima el Kabouss perd son combat, alors qu’il me semble qu’elle a dominé le match. La décision est contestée par les entraîneurs. Pendant le combat une arbitre se tourne vers mon coin et demande aux supporters « surveillez votre langage  !». c’est vrai que plus le match avance plus on peut entendre fuser des cris :  « détruis-la ! », « tu la défonces ! »  mais aussi « je t’aime ! »

juges ile st denispoursite

Clément Oppenot du BB gagne aussi. Etonnamment (il n’a pas l’air vraiment concentré, ou d’avoir trop peur, mais il tape fort). Je regarde Fatima au bord du ring,   son visage est bien marqué.

Deux combats sont arrêtés pour blessure (arcade ouverte). Plus tard un entraîneur viendra se plaindre aux juges de ne pas faire assez attention aux boxeurs : s’ils sont blessés ils ne pourront pas combattre la semaine suivante.

Pendant tout leweek-end, j’ai l’impression de croiser une majorité de visages aux nez cassés. Des générations de boxeurs. Des plus jeunes aux plus vieux. Les femmes aussi.

Pendant un autre combat où un boxeur est blessé (alors qu’il vient de remporter les 2 premiers rounds) j’entends les supporters lui crier de monter sa garde et de protéger sa blessure. S’il saigne le combat risque d’être arrêté alors qu’il gagne aux points.

Je suis effrayé par un autre combat où je vois l’un des boxeurs prendre plusieurs coups à la tête. Visiblement groggy, n’arrivant plus à se protéger, il continue à encaisser des coups. Finalement, ’arbitre arrête le combat , ce qu'il aurait du faire beaucoup plus tôt. J’e pose la question à des spectateurs autour de moi (genre anciens boxeurs). Pourquoi l’arrêt est arrivé si tard? J' ai l’impression qu’ils ne comprennent pas ma question, Ils n’ont apparemment  vu qu’un combat normal, ce qui compte c’est que la décision  soit incontestable. Or, elle l'est. Je me sens seul avec mon malaise.

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A la sortie, je me retrouve au beau milieu d’une conversation. J’écoute un homme qui a l’air d’être un entraîneur, parler des « jeunes » arrogants qui se croient sur youtube. « Les jeunes qui sont comme ça, sans garde, les mains en bas et qui te regardent, (il montre) ils te narguent, ils se la jouent, et ils le font bien en plus, t’y croirais, comme ils l’ont vu sur youtube, ils croient que c’est de la boxe, mais ils n’ont rien compris. Un jour ils tombent forcément sur quelqu’un qui sait boxer et alors là ça se passe mal. Dans ma salle, quand un nouveau arrive, je ne lui fais travailler que la garde et les directs pendant deux ans."


Mardi 17 février 2015 : Entraînement au Boxing beats

Nous arrivons vers 18h. Pas grand monde. Sounil est là qui s’entraîne.

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Nous montons  voir Said qui nous accueille radieux. Les filles ont gagné plein de médailles aux Championnats de France à Pontarlier le WE d’avant.Il nous montre l’article du parisien avec la photo de Mayli Nicar, sacré championne de France amateur dans la catégorie 69kg au terme de son sixième combat de boxe anglaise. Mayli est arrivée pour s’entraîner en juin dernier. Elle fait ses études de kiné à Bruxelles, a fait de la boxe thaï et son cousin lui a dit d’aller s’entraîner au Boxing Beats. Elle a c onfiance en Said. Il y a une bonne ambiance au club cette année, émulation et entraide entre les filles.

Sarah Ourahmoune a gagné son neuvième titre dans la catégorie 51kg et Stelly Fergé a perdu en finale dans la catégorie 57kg.

Il nous parle de Christelle Barbot qui vient de Lille et fait le voyage tous les soirs d'entrainement jusqu'à Aubervilliers.

Said est arrivé à ce qu’il voulait depuis 10 ans.Il veut faire maintenant avec les hommes ce qu’ils sont arrivés à faire avec les femmes.

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Said est en train d’organiser les deux galas du Boxing Beats qui auront lieu les 13 mars et 4 avril prochains à l’Espace Fraternité. Il cherche des adversaires pour les filles . Pour l’instant il a 12 combats de prévu. Ils ne feront pas de dîner comme l’année dernière (trop compliqué à organiser)

Certains boxeurs du BB ont des emplois négociés avec des entreprises, la RATP par exemple. Mais personne ne gagne vraiment sa vie en boxant en France actuellement. La différence entre les boxeurs amateurs, c'est qu'ils font beaucoup de combats presque pas dotés. Alors que les  boxeurs professionnels en font moins moins de combat, un peu doté. Mais les gains de la boxe leur donne juste de l'argent de poche, pas de gagner leur vie. Said a été quinze ans boxeur professionnel.

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Il se pose la question d’organiser les demi-finales et finales des championnats de France l’année prochaine à Aubervilliers. La fédération vend au club pour 12.000 euros le droit d'organiser les deux jours de compétition.  Le club pour demander  des aides de la région et du CG pour payer l'organisation. En 2005, un club devait organiser la finale, s’est désisté au dernier moment, la fédération a appelé Said une semaine avant : « On est dans la merde ». Said leur a dit qu’il n’avait pas d’argent. La fédération lui a dit : "Tu peux mettre combien ?" Said a répondu : "1500 euros pas plus". Ils lui ont laissé le championnat pour 1500€. L’intérêt d’organiser c’est de faire connaitre les boxeurs du club.

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Il parle des démêlés avec la fédération : le prix des licences en loisir (54 euros). Maintenant il peut affilier à une autre fédération qui coûte 25 euros par licence. La FFbBoxe a fait voulu faire un procès au club lorsqu'il a commencé à afflier les boxeurs de Boxing Beats à cette fédération-là. 

En général, il regrette la déconnection des dirigeants de la FFBoxe avec le terrain. Par exemple, Said a proposé à la fédération le programme de boxe éducative dans les écoles primaires. La fédération n’en a pas voulu. Lui,  l’a mis en place sur Aubervilliers. Dans toutes les écoles à partir de 9 ans. Chaque enfant, joue, arbitre, organise. Il y a un grand tournoi à la fin de l’année. C’est mixte. Les filles arbitrent les garçons et inversement. Ensuite, la fédération a voulu récupérer le truc : Said a refusé.

La fédération ne forme pas assez de jeunes arbitres à son sens.

Said a plein d’idées pour la suite : Une grand journée d’éducation à la boxe sportive en plein air sur un stade par exemple.

Je rencontre ensuite David Molina, photographe qui anime l’atelier photo/vidéo/journalisme. Je lui parle du Cercle .

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Nous descendons enfin voir l’entraînement


Gala du Boxing Beats d’Aubervilliers

 Nous voilà de retour, un an plus tard, au Gala du Boxing Beats dans le Magic Mirror d'Aubervilliers.

À présent, nous pouvons mettre des noms sur les visages des boxeurs sur l'affiche.

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Sébastien et Corine

À notre table, nous retrouvons Agnès Muller du service sport de la seine Saint denis, que nous retrouvons régulièremen avec plaisir tors de notre exploration des clubs de sports de combats dans le 93, Pascal Mathieu (son chef), Patrick Chevallier qui veut faire un Webdocumentaire sur la place des femmes dans le sport

Nous rencontrons  Martial Byl (directeur de la jeunesse et des sports d’Aubervilliers) qui vient parler affaires avec Pascal Mathieu. Le sujet qui occupe tout le monde est la candidature de Paris aux jeux Olympiques. Le ring tout neuf a été payé par le CG qui sera remercié plusieurs fois dans la soirée ainsi que les autres partenaires publiques (ville, région) ou privé.

L'an prochain, nous ne retournerons pas au Magic Mirror car la mairie d’Aubervilliers va arrêter de louer ce chapiteau qui sera démonté fin juin. Ça coûte 150.000 euros par an. Les manifestations se feront désormais à l’Embarcadère (le conservatoire en face de La Commune)

Mélanie et Juliette du Boxing Beats font match nul.

Mayli, Enrike  gagnent leur match.

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Durant l'entracte des chorégraphies contemporaines de Indans’cité sont présnetées. Que des filles.  Ça me rappelle les galas des chamois de Pithiviers, le club de danse où j'ai commencé la danse. Mais dans ce gala de boxe, les spectateurs ne sont pas venus voir de la danse contemporaine ! Je les trouve courageuses de monter sur le ring pour danser... Elles dansent bien.

Fatima , ainsi que Julien gagnent.

Lahsen perd.

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